mardi 24 novembre 2009

Ce que vous ne voulez pas entendre

J'avais rencontré Demoiselle, il n'y a pas longtemps. Une petite jeune femme absolument charmante, marrante, intelligente, franchement belle et à ce que j'en ai déduit, plutôt cochonne (D'accord, c'est optionnel mais...Je ne suis pas faite en bois).

Cela faisait quelques jours que je passais du temps avec elle et disons qu'elle ne me laissait pas du tout indifférente. Mais c'est qu'une bonne copine...Une copine que j'aurais bien aimé traîner dans mon lit...Et tiens, une copine que j'aurais bien aimé traîner dans ma vie.
Oui, la Demoiselle en question est fort intéressante, et lesbienne en plus. Ce qui était franchement tout en mon avantage, moi qui a la fâcheuse tendance à flasher sur des femmes hétérosexuelles (Dieu que le monde est mal fait !).

Bref. Il n'y a pas si longtemps je déambulais dans la rue en compagnie de ma chère Demoiselle. Nous discutions et rions, toutes deux très complices.
Quand soudainement, nous croisons une vieille dame tenant son chien en laisse. Mais quand je dis chien, je veux dire ces horribles petites vadrouilles qu'on a simplement envie de botter d'un solide coup de pied pour les mettre hors de notre vue. Ces horribles petites bêtes erreurs de la nature. Je haie ces chiens. Je me réveille la nuit pour les détester.

Par contre, Demoiselle ne semblait pas de cet avis...
«Oh mon Dieu regarde Libellule, il est TROP CUTE !»

Et lorsque la dame était suffisamment proche de nous, ce fut pire :

«Vous avez vraiment un beau chien, Madame !»

À cet instant précis, je ne savais plus où me mettre... Vous croyez que c'est qu'un détail ? Peut-être bien. Mais moi, je ne prends pas ce risque. Et si je déménageais avec elle, un jour ? Des plans pour qu'elle me pète une crise pour qu'on ait un satané petit chien-coup-de-pied ! Il n'en est pas question.
De toute façon, Demoiselle est peut-être un peu trop «fifille» pour moi, après mûre réflexion. Une amie, sans plus. Enfin...peut-être un bonus éventuellement... Je devrais en profiter avant qu'elle se trouve une fille qui aime ces ordures canines autant qu'elle !

Dieu que je haie ces chiens...

dimanche 22 novembre 2009

Il y a longtemps, un peu trop longtemps !

Oui, alors pour commencer, la raison du titre de ce billet : Simplement pardon pour mon absence. Libellule est de retour !

Récemment j'ai fait un petit tour au Sex Shop. Je ne cherchais rien de particulier, il faut dire que j'adore faire quelques visites dans ces boutiques. Cela me fascine, vraiment. Je suis toujours intéressée par le fonctionnement de tel et tel vibrateur, leurs particularités, toujours tentée d'en acheter un nouveau, toujours tentée par la lingerie, parce que oui je suis une maniaque de lingerie, toujours tentée par de nouveaux accessoires sensuelles ou extravagants... Bref, j'adore les Sex Shops.
Cette fois-ci, j'ai résisté à l'envie de me payer quelque chose qui aurait une quelconque lien avec ma vie sexuelle (disons de façon charnelle). Cette fois-ci, j'ai jeté un coup d'oeil sur les...livres.
Eh oui ! Mais non, pas un livre à titre informatif sur la sexualité (malgré que le guide féminin des mille et une façons de se masturber semblait intéressant!), mais bien de la littérature érotique.

Je suis une avide de lecture, et il faut dire que j'adore lire des scènes de sexe. Pour tout dire, cela me met dans un sale état, lorsque c'est bien décrit !
C'est alors que je suis tombée sur un petit ouvrage de Julie Bray, intitulé on ne peut plus clairement : LESBOS «Nouvelles érotiques de femmes...exclusivement entre femmes»

Vendu. Pas pu résisté. Et je suis passée à travers le temps de le dire. Et j'en ai mouillé assez souvent merci.
J'ai adoré, car en même temps d'être ma foi très explicite et excitant, l'ouvrage garde une certaine simplicité, une certaine candeur. Malgré les énormités décrites, il y a une certaine innocence à travers tout ça. C'est un petit monstre hypocrite. J'adore.


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mardi 10 novembre 2009

Le monde est mal fait

Oui, le monde est tellement mal fait... Et voilà qui me rend plutôt triste, en fait. Dans ma vie de gouine, bon nombre d'hommes ont eu la très mauvaise idée de tomber amoureux de moi. Bien sûr, ils savent pertinemment que je ne suis pas aux hommes. Mais ils ne peuvent s'empêcher. Car vous le savez tous, les sentiments vont tellement plus loin que la volonté d'une personne. C'est absolument cruel.
Ainsi donc, bien des hommes sont tombés amoureux de moi, pour la simple et bonne raison que nous sommes sur la même longueur d'ondes, eux et moi. Nous pensons de la même façon. Et la complicité dans un couple, c'est tellement important.
Il faut dire, j'ai énormément de complicité avec les hommes. Probablement plus qu'avec les femmes, malheureusement. D'où peut-être le fait que je suis encore célibataire !

L'amour de ma vie : La pensée d'un homme dans un corps de femme. Dieu que je donnerais beaucoup pour ça !
Je crois que si le sexe n'avait pas autant d'importance (Pensez ce que vous voulez, mais moi je sais que le sexe, c'est important dans un couple !), je serais tombée amoureuse de quelques hommes, dans ma vie. Je pense à deux ou trois en particulier, qui aurait pu être de petites amies potentielles, si ce n'avait pas été de leur corps trop masculin pour moi, trop lesbienne pour eux.

Ça me rend triste, oui, j'en conviens. Est-ce moi qui est si difficile ? C'est qu'à ce rythme-là, je doute de pouvoir trouver quelqu'une dans ma vie.
Parfois je me dis que j'aurais dû être hétérosexuelle. Et après il me vient l'image d'une bonne grosse queue qui gicle du sperme sur une paire de seins et je me dis «...Non Libellule. Reste lesbienne, vaut mieux pour toi !»

jeudi 5 novembre 2009

C'est presque insultant

La bisexualité me fait chier. Non, attendez, je me suis mal exprimée. Je n'ai absolument rien contre les hommes et femmes qui se disent bisexuels...mais seulement s'ils le sont pour vrai. Car apparemment, les gens d'aujourd'hui (surtout les ados et jeunes adultes...) ont du mal à faire une différence entre bisexualité et «hétérosexuel qui, occasionnellement, ne refuserait pas sa bouche à une personne du même sexe». Les femmes sont bien fortes là-dessus. Et je trouve ça presque insultant.

Il m'est arrivée quelques fois d'être dans une soirée bien arrosée et que, Oh mon dieu, deux filles hétérosexuelles à 100% commencent à s'embrasser. Mais quand je dis embrasser, c'est s'explorer les amygdales dans leurs plus sombres profondeurs. C'est intense, mais ça sent surtout l'alcool. Et du coup, c'est l'attraction générale . Tout le monde se met à flipper parce que les deux filles en question s'embrassent comme pas possible. Et ces deux filles-là, croyez-moi qu'elles trouvent ça hyper marrant.

Écoutez, je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de ce genre de filles lorsque quelque chose comme ça arrive. Peut-être que l'alcool éveillent en elles un certain désir pour les femmes profondément enfoui. Peut-être qu'elles voient ça comme un défi. Ou peut-être qu'elles veulent simplement allumer les hommes qui les regardent. Car Dieu sait qu'il y en a, des hommes qui regardent.

Pour ma part... Bordel, je suis gouine. Je n'ai rien à me prouver. Si j'embrasse une fille lors d'une soirée arrosée (Mais pas juste dans une soirée arrosée, faut dire !), c'est parce que j'en ai envie. Ce n'est pas pour éveiller des pensées cochonnes chez ceux qui regardent la scène. Non, c'est parce que la fille me plaît et que c'est réciproque.

À moins d'être saoûle-morte au point d'oublier tout bon sens et perception, je n'irais pas embrasser un gars.
Alors pourquoi une femme, aussi hétéro soit-elle, éprouverait le désir d'embrasser une autre femme, alors qu'elle n'est qu'un peu pompette ?..

...Bon d'accord, après mûre réflexion j'ai peut-être la réponse facile : Faut dire qu'il n'y a rien de plus beau qu'une femme !

Mais je crois que ce n'est pas suffisant...
Femmes hétérosexuelles se sentant concernées, aidez-moi à démystifier la chose. Je vous écoute.

mercredi 4 novembre 2009

Bah oui, et alors ?

Bon sang ce que les gens peuvent être ridicules. Et c'est peu dire. Ridicules à un point fou ! Aujourd'hui je suis tombée sur une page de forum quelconque comme il s'en fait beaucoup. Et j'ai vu une discussion assez endiablée à partir d'un topic sur Ariane Moffat.
Vous me voyez venir, pas vrai ? Eh oui, il était question de l'orientation sexuelle de la chanteuse. Personnellement, je m'en fous éperdument. Je veux dire, elle n'est musicalement pas dans mes goûts, mais j'admets que c'est une artiste avec beaucoup de potentiel, et c'est tout ce qui m'importe à son sujet.
Qu'elle soit lesbienne, bisexuelle, hétérosexuelle, aux chiens, aux chats, aux meubles, je n'en ai rien à battre. Je suis plutôt frustrée de voir à quel point les gens accordent de l'importance au fait qu'elle soit lesbienne au point d'oublier de parler de son talent.
Je ne comprends pas pourquoi le lesbiennisme d'Ariane Moffat fait l'objet d'une conversation aussi dynamique. Y a-t-il tant de choses à dire à ce sujet ? NON !
La population fait preuve d'une impertinence folle.

Et ça c'est la preuve que l'homosexualité n'est pas encore totalement bien acceptée. La preuve ultime que l'homosexualité n'est pas encore considérée comme normale. Parce que si c'était le cas, il n'y aurait pas un topic complet sur l'orientation sexuelle d'Ariane Moffat.
Existe-t-il des forums de discussion sur l'hétérosexualité de Marie-Chantale Toupin, par exemple ? Bien sûr que non. Tout le monde sait qu'elle est hétérosexuelle, alors pas la peine d'en parler.
J'ai hâte au jour où l'on se dira la même chose à propos de l'homosexualité d'Ariane Mofatt et de n'importe quel autre artiste. J'ai hâte au jour où ce sera tellement NORMAL et ACCEPTÉ et que les gens ne verront pas l'intérêt de nous dire qu'ils ont vu Ariane Mofatt embrasser sa copine à l'épicerie.
Je continue d'espérer.

mardi 3 novembre 2009

Constat du jour

Chaque fois que je me pète un bouton ou un point noir, je suis presque contente d'être célibataire. Comme ça je n'ai pas de copine pour le faire à ma place. Parce que tout le monde sait que ça fait dix fois plus mal quand c'est quelqu'un d'autre que soi qui se charge de faire cette tâche ingrate.

Le petit côté dégueulasse des filles...c'est assez mignon. Mais actuellement je suis contente de faire ça moi-même.
Les hommes, vous savez de quoi je parle.

Contradiction interne ?

On me reproche parfois d'être sexiste envers les femmes. Et c'est fort possible. Il m'arrive même de dire, plus ou moins à la blague, que je déteste les femmes. Et l'entourage de rétorquer : Oui mais...tu es lesbienne, non ?

Mauvais argument, selon moi.
Oui oui, bien sûr que je suis lesbienne et je ne demande pas mieux que de vivre ma vie avec une femme que j'aimerais et que je chérirais comme elle le mériterait. Et c'est sans aucun doute. En couple, je suis une grande romantique.
Mais les femmes en général, je trouve ça plutôt atroce... Bien sûr, il y a de merveilleuses exceptions, mais beaucoup trop de filles sont insupportables. Insupportablement compliquées, capricieuses, hypocrites, manipulatrices...

Je tiens mordicus à cette opinion. Car je sais que j'ai raison (!). Mais lorsque je dis ça, on me regarde comme une mutante, sous prétexte qu'il est contradictoire qu'une gouine soit «misogyne».
Pour l'amour du ciel, réfléchissez un peu. Il y a des tas d'hommes (sinon tous les hommes ?) qui ne supportent pas les femmes en général, mis à part les merveilleuses exceptions dont je parlais. Les femmes sont insupportables, c'est un fait indéniable. Et j'en fais malheureusement probablement partie, à moins que je ne sois la merveilleuse exception de quelqu'un (quelqu'une?)
Tout ça pour dire que je ne suis pas plus contradictoire qu'un homme hétérosexuel. Cessez de m'embêter avec ça ? Merci.

De toute façon, j'ai beau détester les femmes, tout le monde sait Ô combien je ne pourrais m'en passer !

lundi 2 novembre 2009

Un peu de nouveau, pardi !

J'admets sans aucune gêne, que comme énormément de femmes (surtout lesbiennes ou bisexuelles, mais même quelques hétéros), je suis une grande fanatique de L Word. Pas original du tout, hein ? Que voulez-vous. J'adore ça.

Épisode après épisode et saison après saison, je bave devant Shane (Katherine Moennig) (Bon sang, ce que j'aime les femmes aux mâchoires carrées !) et je me meurs des seins de Jenny (Mia Kirshner) et d'Alice (Leisha Hailey)...

Des détails inutiles, que de détails inutiles !
Parlons plus sérieusement. L Word, c'est un petit bonbon auquel on devient très facilement dépendant. Je suis bien vite devenue très accro à l'histoire globale et toute intrigue se rattachant à chaque personnage.
J'ai commencé à écouter cette série et à l'adorer par le fait-même il y a quatre ans. Et je n'ai pas lâché depuis. Il m'arrive encore de réécouter un épisode par-ci par-là sur Internet, et quand je tombe sur un épisode à la télé, je ne peux m'empêcher de l'écouter même si je l'ai déjà vu.

Mais voilà, après avoir vu tous les épisodes des SIX saisons AU MOINS deux fois... Je crois qu'il faut bien commencer à passer à autre chose avant que je m'en lasse ! Ce serait franchement triste de se lasser de L Word alors vaut mieux prévenir et prendre le tout avec modération.

Et évidemment, comme je suis une lesbienne bien élevée dans le domaine (!), je suis non seulement fanatique de L Word, mais bien fanatique de tout ce qui touche à la culture homosexuelle au petit ou au grand écran.
Dès la dernière seconde du dernier épisode de la dernière saison de L Word (Pour vous prouver à quel point il s'agit de l'ultime fin !), je me suis mise à la recherche d'une nouvelle série homosexuelle, lesbienne de préférence (Mais je ne suis pas sexiste...Les trucs gais, c'est bien aussi).
Et c'est là que j'ai découvert un nouveau petit bonbon nommé Sugar Rush. Dès le départ, j'ai été très enthousiaste en constatant qu'il s'agissait d'une série anglaise. Et en général, pour toute production touchant à une caméra, les Anglais font d'excellents trucs. Ils ont un humour audacieux, songé, et sans aucune gêne.
Alors pour Sugar Rush, j'étais presque conquise dès le départ. Mais je l'ai été totalement dès la toute première réplique du premier épisode de la série. Cela va comme suit : On se calme ! On est au 21 ème siècle ! Y a pas de quoi faire un plat pour une nana de 15 ans qui se masturbe avec sa brosse à dents en pensant à sa meilleure amie.

Simplement, Wow !
Sugar Rush, c'est la vie de Kim (Olivia Hallinan), une lesbienne de 15-16 ans vivant à Brighton, en Angleterre. Ses parents sont deux sautés, son petit frère l'est tout autant, et sa meilleure amie est accro à la queue.
Sugar Rush est une série sans tabou. S'ils ont envie de parler de quelque chose, ils vont en parler. C'est marrant, touchant, candide, et moins tape-à-l'oeil que L Word.

Point négatif sans vraiment l'être, il y a quelques trucs censurés d'une façon peu subtile.
Je sais que la censure de la nudité est parfois nécessaire lorsque ce sont des adolescents devant la caméra. Mais vraiment, ça ne m'est jamais arrivée d'être encore en soutien-gorge et en culotte après avoir fait l'amour.
S'il ne faut rien montrer, c'est OK. Mais un peu de réalisme : Au lieu d'être en sous-vêtements dans une situation où l'on devrait être nue, pourquoi ne pas être sous le drap en donnant l'illusion d'être nue en-dessous...non ?

Un autre point négatif... Il n'y a que deux saisons. Et les épisodes sont courts. Cela m'a pris deux ou trois jours et j'avais déjà plus rien à écouter. C'est d'une telle tristesse !
La deuxième saison m'a tout de même permise de baver devant la si belle actrice Sarah-Jane Potts et son sourire à vous faire tomber par terre !

Mais en bref, c'est réellement une série à voir, parce que c'est franchement authentique.

Juste une question de perception

Récemment je discutais avec une amie d'enfance. Ayant toutes les deux dépassé le cap des «premières expériences» et toutes les deux étant très à l'aise de parler de sexe, nous partageons souvent nos goûts, préférences et péchés mignons sans le moindre tabou.
Ce qui nous différencie, c'est que cette amie est tout ce qu'il y a de plus hétérosexuel. Alors que moi, seigneur, comme je suis gouine !
Cependant, un de nos points communs, c'est notre totale absence de gêne à parler de cul, ce qui donne parfois aux autres l'impression que nous sommes deux filles vulgaires.

Une fois, le sujet du sexe oral s'est présenté dans notre conversation. Et impulsivement, j'ai été choquée de l'entendre dire qu'elle aimait vraiment sucer des queues.
J'ai été quelque peu mal à l'aise d'avoir une information de la sorte. Il faut dire, je trouve qu'il n'y a rien de plus laid dans ce monde qu'un pénis. Alors me foutre ça dans la bouche, c'est une idée totalement insensée pour moi !
Ainsi donc, ce n'était pas quelque chose que j'aimais particulièrement entendre. Ensuite j'ai réfléchi, et j'ai simplement constaté que c'était normal, que ça ne se discutait pas. Après tout, sans doute qu'elle aime sucer une queue autant que moi je peux aimer lécher une chatte.

Dans les deux cas, cela peut paraître vulgaire, selon la perception. Conclusion, je crois avoir été choquée pour un rien.
...Cela dit, un pénis demeure abominablement laid à mes yeux !