mercredi 6 janvier 2010

Et on s'aimerait

Disons qu'on ne se le dirait pas, car notre quête première à toutes les deux serait de s'amuser sans attachement.
Mais disons que sans se le dire mais en le sachant, on s'aimerait.

En supposant que l'on laisserait la simplicité et la candeur nous guider dans la vie.
En gardant toujours l'idée que ce que nous vivons est si beau et si simple, sans aucune complication, rien. On ne devrait rien à personne. Mais toutes les deux, on vivrait à fond, toujours plus fort.

En oubliant toute responsabilité, l'espace d'un moment. Un moment indéterminé.

Un moment où l'on traînerait ensemble sans se soucier de quoique ce soit, un peu comme deux adolescentes. Un moment où l'on perdrait temps et argent dans l'achat irréfléchi de Sex Toys, sous prétexte simplet que le plaisir, ça n'a pas de prix.
Dans ce même moment, je prendrais au hasard un gode-ceinture et tes mignonnes pommettes rougiraient un peu lorsque je te chuchoterais à l'oreille «Tu aimerais que je te baise comme ça ?»

En d'outres lieux, en d'outres temps, on serait sur mon sofa. Tu me parlerais de toi, de tes projets, tout sourire, alors que moi je t'écouterais, te posant des questions par-ci par-là, tout en roulant un joint.
Le joint, je l'allumerais, en tirerait une bonne bouffée. J'approcherais mes lèvres des tiennes, légèrement entrouvertes et j'y expirerais ma bouffée que tu accueillerais avec plaisir. Puis je t'embrasserais.
On finirait notre joint, en déblatérant de plus en plus d'absurdités. Et on s'embrasserait, encore et encore.
On boufferait de la crème glacée à la pâte à biscuit et cette dégueulasserie nous semblerait être la meilleure chose au monde. Je te tendrais la cuillère et ferais exprès pour t'en mettre sur le nez. Tu me dirais en riant que je suis niaiseuse et moi je te lécherais affectueusement le nez pour finir par t'embrasser une fois de plus, les lèvres froides.

Et entre deux baisers, on se mettrait toutes les deux à respirer un peu plus fort. Et on sentirait notre cœur se serrer un peu. Et c'est à ce moment que l'on se laisserait aller.
À ce moment que l'on commencerait à baiser jusqu'à pas d'heure, jusqu'à ce que nos corps en sueur tombent d'épuisement l'un contre l'autre.

Le matin, je me réveillerais avant toi. Tu ronflerais un peu et je trouverais ça mignon. Mais je serais surtout attendrie par ton visage paisible de sommeil. Et je me sentirais bien.

Disons qu'on ne se le dirait pas, car notre quête première à toutes les deux serait de s'amuser sans attachement.
Mais disons que sans se le dire mais en le sachant, on s'aimerait.

Supposons qu'un jour, j'oserais te le dire enfin, entre deux de nos baisers.


Mais ça, c'est seulement si tu existais.

Et on s'aimerait.

samedi 2 janvier 2010

Pensée du jour et discussions s'y rapportant

Le fantasme est le seul moment où l'individu fidèle se permet l'infidélité...sans aucun remord.


Je serais curieuse de savoir qui sont les personnes pensant uniquement à leur bien-aimé(e) en se masturbant.
Honnêtement, j'ai beaucoup de mal à croire qu'ils seraient nombreux.
Éclairez-moi !

Il faut dire, j'en connais un personnellement. Mon meilleur ami, à vrai dire. Quand il se fait plaisir, il ne pense à personne d'autre qu'à sa bien-aimée.
Et moi de lui demander : ...Mais...Où est l'intérêt du fantasme ?
Et lui de me répondre : Bah...Je m'imagine des trucs qu'elle refuserait de faire.

Libellule : Comme quoi ?
Meilleur ami : Comme lui venir dans' face.

Ensuite, la conversation a dévié. Je ne suis pas ce qu'on appelle une «frustrée sexuelle», mais j'ai tout de même un petit côté féministe à l'occasion. Même si je déteste le comportement des femmes pour la plupart. (Comme j'avais déjà mentionné dans un autre billet, c'est ma contradiction interne.)
J'ai fini par lui demander...

Libellule : Lui venir dans' face ? Et si elle acceptait, est-ce que tu accepterais qu'elle te vienne dans la face à son tour ?
Meilleur ami : Euh...Non, Libellule, je tripe vraiment pas femme fontaine.
Libellule : ...T'es poche en ostie.
Meilleur ami : Comment ça ?!
Libellule : Ben là ! Je te parle pas de film de cul là, je te parle de la vraie vie ! Si t'es capable de donner tu devrais être capable de recevoir ! Come on, un squirt c'est le plus beau compliment qu'une fille peut te faire sur ta performance !
Meilleur ami : ...Vous me faites chier, les gouines. Quand il est question de sexe vous faites toujours passer les gars hétéros pour des caves.

Ça, c'est la réplique concluant la discussion. La réplique qui, bien qu'assassine, confirme que j'ai raison.
C'est durant des instants tels que celui-ci que j'ai tendance à m'aimer !

dimanche 20 décembre 2009

Le mâle en moi ?

Oui en effet, je me suis sentie très mâle, durant un instant.
J'ai eu la visite de ma chère sœur très exaltée, à la limite hyperactive. Parfois, ça en est terrifiant tant elle exprime ses joies avec exagération nette...
Bref. Entre deux anecdotes (Car oui, elle parle beaucoup également), ma chère sœur regarde soudainement mes bras et s'exclame :
«Hey mais ! Fais-tu de la muscu ?»

Quand une femme te demande si tu fais de la musculation... Je crois que ça en dit long sur ta «féminité».

Ça m'amuse, tout ça !

samedi 12 décembre 2009

Ouh là là

Aujourd'hui j'ai eu un appel de Miss Première-Expérience-Lesbienne.
Elle m'a demandé ce que je faisais demain.

«Désolée, je suis vraiment occupée ces temps-ci. Mais dès que je peux me libérer, je te rappelle.»

Et quand je dis ça, il n'y a absolument aucun mensonge. Je suis hyper sérieuse. J'ai réellement l'intention de la rappeler quand l'occasion se présentera.
Parce que soyons francs, me rappeler après le moment qu'on a passé toutes les deux, c'est un foutu compliment.

Voyons ça comme une occasion de lui en faire découvrir davantage ?

Ou alors je pense un peu trop avec ma chatte ces temps-ci... Verra-t-on, n'est-ce pas ! Verra-t-on.

dimanche 6 décembre 2009

On se sent bien

La vie est belle quand ça arrive.
Je me sens heureuse comme un garçon de 14 ans qui aurait perdu sa virginité. Parce que j'ai solidement pris mon pied hier et que ça faisait assez longtemps.
Il fallait que je partage ça avec vous.

«C'est ma première fois avec une fille, ça te dérange ?»

Pas du tout, Miss, pas du tout !
L'initiation est toujours un honneur.

jeudi 3 décembre 2009

Dana Immanuel

Croyez-le ou non, les vidéos pornos ou érotiques peuvent être bénéfiques, et là je ne parle pas seulement de satisfaction charnelle. Ce que nous faisons devant notre écran ne regarde que nous, n'est-ce pas.
Je veux vous parler de ce genre de vidéos, mais même pas à titre sexuel... C'est plutôt étrange, à vrai dire !
Je veux vous parler d'une de mes découvertes musicales !

Commençons par une introduction qui intéressera tout le monde : Ma pornstar préférée, c'est Stoya Doll.
Mais l'ancienne Stoya Doll, c'est-à-dire. Pas la brunette d'aujourd'hui, mais bien la jolie punk d'autrefois, celle qui avait des cheveux bleus ou violets, un corps d'une blancheur exquise doté de fesses parfaitement rondes (et parfaitement, c'est vraiment peu dire) et de magnifiques petits seins percés. Celle qui faisait des vidéos seule ou avec une autre fille. Celle-là, elle me rend complètement dingue.
(Ce que j'ai vu de ses vidéos d'aujourd'hui ne m'intéressent pas vraiment. Le hard où la fille se fait farcir dans les trois trous par une grosse queue, ça ne m'intéresse pas, vous le savez bien. MÊME si c'est Stoya Doll.)
Bref.
J'avais vu (et téléchargé, je l'avoue.) une vidéo mettant un vedette une scène lesbienne divinement sexy entre Stoya Doll et Jade Starr.
Le tout était sous une chanson à l'ambiance très décontractée, ce qui donnait à la scène un aspect très coquin et candide.

Et vraiment, j'adore cette chanson. La vidéo également, j'en conviens. Mais comme je m'auto-proclame mélomane, j'ai accordé beaucoup d'importance à la chanson. Et comme il était mentionné nulle part de qui ou de quoi il s'agissait, j'ai moi-même pris l'initiative de le savoir. Je me suis permise de googler les paroles que j'avais cru percevoir, non sans ajouter le mots lyrics à côté.
C'est alors que j'ai su : Motherfucking Whore, de Dana Immanuel.
Une musicienne britannique absolument rafraîchissante.
Mais oh, je ne vous laisse pas ainsi sur votre faim ! Je vous laisse avec les références, pas de panique !

D'abord, je ne vais pas mettre le vidéo de Stoya Doll et Jade Starr directement sur mon blog par simple respect...ce blog ne s'adresse pas nécessairement à un public de 18 ans et plus, alors laissons tomber l'affichage d'une quelconque pornographie. Ceci dit, pour le voir, vous n'avez qu'à cliquer ici.

Pour ce qui est de notre chère Dana Immanuel, vous pouvez, en cliquant ici, accéder à son Myspace et jouir de sa musique, je le répète, déconctractée. L'ambiance parfaite pour un souper tranquille.

mardi 24 novembre 2009

Ce que vous ne voulez pas entendre

J'avais rencontré Demoiselle, il n'y a pas longtemps. Une petite jeune femme absolument charmante, marrante, intelligente, franchement belle et à ce que j'en ai déduit, plutôt cochonne (D'accord, c'est optionnel mais...Je ne suis pas faite en bois).

Cela faisait quelques jours que je passais du temps avec elle et disons qu'elle ne me laissait pas du tout indifférente. Mais c'est qu'une bonne copine...Une copine que j'aurais bien aimé traîner dans mon lit...Et tiens, une copine que j'aurais bien aimé traîner dans ma vie.
Oui, la Demoiselle en question est fort intéressante, et lesbienne en plus. Ce qui était franchement tout en mon avantage, moi qui a la fâcheuse tendance à flasher sur des femmes hétérosexuelles (Dieu que le monde est mal fait !).

Bref. Il n'y a pas si longtemps je déambulais dans la rue en compagnie de ma chère Demoiselle. Nous discutions et rions, toutes deux très complices.
Quand soudainement, nous croisons une vieille dame tenant son chien en laisse. Mais quand je dis chien, je veux dire ces horribles petites vadrouilles qu'on a simplement envie de botter d'un solide coup de pied pour les mettre hors de notre vue. Ces horribles petites bêtes erreurs de la nature. Je haie ces chiens. Je me réveille la nuit pour les détester.

Par contre, Demoiselle ne semblait pas de cet avis...
«Oh mon Dieu regarde Libellule, il est TROP CUTE !»

Et lorsque la dame était suffisamment proche de nous, ce fut pire :

«Vous avez vraiment un beau chien, Madame !»

À cet instant précis, je ne savais plus où me mettre... Vous croyez que c'est qu'un détail ? Peut-être bien. Mais moi, je ne prends pas ce risque. Et si je déménageais avec elle, un jour ? Des plans pour qu'elle me pète une crise pour qu'on ait un satané petit chien-coup-de-pied ! Il n'en est pas question.
De toute façon, Demoiselle est peut-être un peu trop «fifille» pour moi, après mûre réflexion. Une amie, sans plus. Enfin...peut-être un bonus éventuellement... Je devrais en profiter avant qu'elle se trouve une fille qui aime ces ordures canines autant qu'elle !

Dieu que je haie ces chiens...

dimanche 22 novembre 2009

Il y a longtemps, un peu trop longtemps !

Oui, alors pour commencer, la raison du titre de ce billet : Simplement pardon pour mon absence. Libellule est de retour !

Récemment j'ai fait un petit tour au Sex Shop. Je ne cherchais rien de particulier, il faut dire que j'adore faire quelques visites dans ces boutiques. Cela me fascine, vraiment. Je suis toujours intéressée par le fonctionnement de tel et tel vibrateur, leurs particularités, toujours tentée d'en acheter un nouveau, toujours tentée par la lingerie, parce que oui je suis une maniaque de lingerie, toujours tentée par de nouveaux accessoires sensuelles ou extravagants... Bref, j'adore les Sex Shops.
Cette fois-ci, j'ai résisté à l'envie de me payer quelque chose qui aurait une quelconque lien avec ma vie sexuelle (disons de façon charnelle). Cette fois-ci, j'ai jeté un coup d'oeil sur les...livres.
Eh oui ! Mais non, pas un livre à titre informatif sur la sexualité (malgré que le guide féminin des mille et une façons de se masturber semblait intéressant!), mais bien de la littérature érotique.

Je suis une avide de lecture, et il faut dire que j'adore lire des scènes de sexe. Pour tout dire, cela me met dans un sale état, lorsque c'est bien décrit !
C'est alors que je suis tombée sur un petit ouvrage de Julie Bray, intitulé on ne peut plus clairement : LESBOS «Nouvelles érotiques de femmes...exclusivement entre femmes»

Vendu. Pas pu résisté. Et je suis passée à travers le temps de le dire. Et j'en ai mouillé assez souvent merci.
J'ai adoré, car en même temps d'être ma foi très explicite et excitant, l'ouvrage garde une certaine simplicité, une certaine candeur. Malgré les énormités décrites, il y a une certaine innocence à travers tout ça. C'est un petit monstre hypocrite. J'adore.


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mardi 10 novembre 2009

Le monde est mal fait

Oui, le monde est tellement mal fait... Et voilà qui me rend plutôt triste, en fait. Dans ma vie de gouine, bon nombre d'hommes ont eu la très mauvaise idée de tomber amoureux de moi. Bien sûr, ils savent pertinemment que je ne suis pas aux hommes. Mais ils ne peuvent s'empêcher. Car vous le savez tous, les sentiments vont tellement plus loin que la volonté d'une personne. C'est absolument cruel.
Ainsi donc, bien des hommes sont tombés amoureux de moi, pour la simple et bonne raison que nous sommes sur la même longueur d'ondes, eux et moi. Nous pensons de la même façon. Et la complicité dans un couple, c'est tellement important.
Il faut dire, j'ai énormément de complicité avec les hommes. Probablement plus qu'avec les femmes, malheureusement. D'où peut-être le fait que je suis encore célibataire !

L'amour de ma vie : La pensée d'un homme dans un corps de femme. Dieu que je donnerais beaucoup pour ça !
Je crois que si le sexe n'avait pas autant d'importance (Pensez ce que vous voulez, mais moi je sais que le sexe, c'est important dans un couple !), je serais tombée amoureuse de quelques hommes, dans ma vie. Je pense à deux ou trois en particulier, qui aurait pu être de petites amies potentielles, si ce n'avait pas été de leur corps trop masculin pour moi, trop lesbienne pour eux.

Ça me rend triste, oui, j'en conviens. Est-ce moi qui est si difficile ? C'est qu'à ce rythme-là, je doute de pouvoir trouver quelqu'une dans ma vie.
Parfois je me dis que j'aurais dû être hétérosexuelle. Et après il me vient l'image d'une bonne grosse queue qui gicle du sperme sur une paire de seins et je me dis «...Non Libellule. Reste lesbienne, vaut mieux pour toi !»

jeudi 5 novembre 2009

C'est presque insultant

La bisexualité me fait chier. Non, attendez, je me suis mal exprimée. Je n'ai absolument rien contre les hommes et femmes qui se disent bisexuels...mais seulement s'ils le sont pour vrai. Car apparemment, les gens d'aujourd'hui (surtout les ados et jeunes adultes...) ont du mal à faire une différence entre bisexualité et «hétérosexuel qui, occasionnellement, ne refuserait pas sa bouche à une personne du même sexe». Les femmes sont bien fortes là-dessus. Et je trouve ça presque insultant.

Il m'est arrivée quelques fois d'être dans une soirée bien arrosée et que, Oh mon dieu, deux filles hétérosexuelles à 100% commencent à s'embrasser. Mais quand je dis embrasser, c'est s'explorer les amygdales dans leurs plus sombres profondeurs. C'est intense, mais ça sent surtout l'alcool. Et du coup, c'est l'attraction générale . Tout le monde se met à flipper parce que les deux filles en question s'embrassent comme pas possible. Et ces deux filles-là, croyez-moi qu'elles trouvent ça hyper marrant.

Écoutez, je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de ce genre de filles lorsque quelque chose comme ça arrive. Peut-être que l'alcool éveillent en elles un certain désir pour les femmes profondément enfoui. Peut-être qu'elles voient ça comme un défi. Ou peut-être qu'elles veulent simplement allumer les hommes qui les regardent. Car Dieu sait qu'il y en a, des hommes qui regardent.

Pour ma part... Bordel, je suis gouine. Je n'ai rien à me prouver. Si j'embrasse une fille lors d'une soirée arrosée (Mais pas juste dans une soirée arrosée, faut dire !), c'est parce que j'en ai envie. Ce n'est pas pour éveiller des pensées cochonnes chez ceux qui regardent la scène. Non, c'est parce que la fille me plaît et que c'est réciproque.

À moins d'être saoûle-morte au point d'oublier tout bon sens et perception, je n'irais pas embrasser un gars.
Alors pourquoi une femme, aussi hétéro soit-elle, éprouverait le désir d'embrasser une autre femme, alors qu'elle n'est qu'un peu pompette ?..

...Bon d'accord, après mûre réflexion j'ai peut-être la réponse facile : Faut dire qu'il n'y a rien de plus beau qu'une femme !

Mais je crois que ce n'est pas suffisant...
Femmes hétérosexuelles se sentant concernées, aidez-moi à démystifier la chose. Je vous écoute.